À l’issue de la 10e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-arabe, l’Égypte et la Chine tendent à renforcer et développer les relations bilatérales pour donner un nouvel élan. Un partenariat en vue? Effectivement, les deux chefs des deux pays ont signé des accords de coopération bilatérale dans divers domaines, notamment le plan de promotion de la coopération dans le cadre de l’Initiative ‘la Ceinture et la Route’, l’innovation scientifique et technologique, l’investissement et la coopération économique, ainsi que la gestion des situations de quarantaine.
Xi Jinping a noté qu’il y a 68 ans, l’Égypte avait été le premier État arabe et africain à établir des relations diplomatiques avec la Chine, comme l’indique le communiqué conjoint. D’ailleurs, Xi Jinping encourage à mettre en place plusieurs initiatives visant à renforcer les relations sino-égyptiennes, notamment “des efforts pour organiser l’Année du partenariat Chine-Égypte 2024”. Il a cité l’exemple de l’atelier Luban et a proposé de l’introduire en Égypte. Ce programme, nommé d’après le légendaire maître chinois de l’artisanat du bois Lu Ban, vise à former les jeunes originaires des pays africains en matière d’enseignement professionnel.
“La Chine est disposée à travailler avec l’Égypte pour approfondir la confiance mutuelle, faire avancer la coopération, construire une communauté d’avenir partagé Chine-Égypte dans la nouvelle ère et contribuer à la paix, à la stabilité, au développement et à la prospérité dans la région et dans le monde”, déclare le président chinois Xi Jinping.
Par ailleurs, l’Égypte souhaite attirer davantage d’entreprises chinoises à investir dans le pays et à “contribuer au développement de l’industrie manufacturière et au processus d’industrialisation du pays”, notamment dans des domaines tels que l’information et les communications, l’intelligence artificielle, l’énergie nouvelle, la sécurité alimentaire et la finance.