Selon le Wall Street Journal, le géant pétrolier saoudien Aramco va proposer une nouvelle cession de ses actions pour un montant compris entre 10 et 20 milliards de dollars dès cette semaine. L’État saoudien et son fonds souverain, le Public Investment Fund, détiennent la grande majorité des titre d’Aramco, avec seulement 1,5% de la société négociée publiquement sur le Tadawul, la Bourse du Royaume à la suite de sa toute première offre publique de vente en 2019.
Lors de son IPO, un montant record de 29,4 milliards de dollars a été levé, ce qui reste l’introduction en Bourse la plus importante de l’histoire à ce jour. Aramco est la plus grande compagnie pétrolière au monde en termes de production quotidienne de pétrole et de capitalisation boursière.
Ce plan interviendrait à un moment opportun pour l’Arabie Saoudite qui vient d’enregistrer son sixième déficit budgétaire trimestriel consécutif en raison de dépenses élevées pour des mégaprojets de plusieurs milliards de dollars et d’une baisse simultanée des recettes pétrolières.
Si l’offre se concrétise, elle permettra d’alléger la pression financière qui pèse sur les finances publiques saoudiennes, du moins à court terme. Les derniers chiffres de mai évoquent un déficit budgétaire de 21 milliards de dollars pour l’ensemble l’année, ainsi qu’un déficit en 2025 et 2026. La vente a du sens.