En expansion rapide, l’intelligence artificielle a forcé un nombre croissant de journalistes à se confronter aux défis éthiques et éditoriaux posés par cette technologie.
La question souvent posée est qu’est-ce qui va arriver au marché du travail, spécifiquement les domaines liés à la communication, notamment le journalisme et la rédaction web, mais aussi la création de contenu sur le web et les réseaux sociaux.
Début 2023, le groupe allemand Axel Springer a annoncé qu’il supprimait des emplois au sein des journaux Bild et Die Welt, affirmant que l’intelligence artificielle pouvait désormais remplacer certains de ses journalistes.
Selon l’AFP, depuis un an et demi, l’IA générative, capable de produire du texte et des images en suivant une demande simple en langage courant, a ouvert de nouvelles perspectives, mais a suscité également des inquiétudes.
Un autre problème est que les voix et les visages peuvent désormais être clonés pour produire un podcast ou présenter des actualités à la télévision. L’année dernière, le site web philippin Rappler a créé une marque destinée aux jeunes en convertissant ses longs articles en bandes dessinées, en graphiques et même en vidéos.
La régulation demeure à ses débuts face à cette technologie en constante évolution.
En mars, le Parlement européen a adopté une loi-cadre visant à réguler les modèles d’IA sans freiner l’innovation, tandis que les lignes directrices et les chartes sont de plus en plus courantes dans les salles de presse. Les lignes éditoriales de l’IA sont mises à jour tous les trois mois chez Quintillion Media en Inde, a déclaré sa directrice, Ritu Kapur.
La solution pour cette problématique est d’essayer de s’adapter le maximum possible, en restant ouvert à l’exploration de ces nouveaux outils, tout en soulignant l’importance de l’éthique en essayant de passer des lois pour combattre les conséquences négatives que l’intelligence artificielle peut apporter, comme la disparition de certains boulots, ou même la propagation de la désinformation.
Autrement dit, il faut s’adapter et ne pas résister, mais aussi être conscient de ce que cette technologie peut potentiellement causer dans le monde de la communication et de l’information.