Le Burkina Faso a récemment lancé “ePhyto”, un certificat phytosanitaire électronique, lors d’une cérémonie officielle soutenue par la Banque Mondiale. Ce document gouvernemental atteste de la santé des plantes et des produits végétaux pour le commerce international, garantissant qu’ils sont exempts de parasites et de maladies. Cette avancée s’inscrit dans le cadre du Programme de Facilitation des Échanges en Afrique de l’Ouest (FEAO), visant à accélérer l’émission des certificats phytosanitaires.
Lors de l’événement, le directeur de Cabinet du ministre de l’Agriculture, Alassane Guire, a salué cette initiative comme une modernisation des procédures administratives et un moyen de sécuriser le commerce des produits végétaux. “ePhyto” est déjà adopté par 130 pays dans le monde, représentant une avancée majeure dans le domaine. Les acteurs du secteur privé ne sont pas exclu de cette plateforme “ePhyto”. Karim Guigma, représentant des acteurs privés, a encouragé ses collègues à utiliser cette plateforme pour améliorer les échanges commerciaux. Erick Herman Abiassi, Représentant de la Banque Mondiale au Burkina Faso, a souligné que “ePhyto” simplifiera les processus de certification, renforcera la sécurité des certificats phytosanitaires et réduira les fraudes, contribuant ainsi à améliorer les conditions commerciales et l’efficacité des échanges avec les marchés mondiaux.
Pour info:
Le phytosanitaire veut designer un produit de protection des plantes ou produit phytopharmaceutique (PPP). La notion de phytosanitaire englobe toutes les mesures et produits destinés à protéger les plantes contre les maladies, ravageurs et organismes nuisibles, incluant des pratiques, produits chimiques, méthodes biologiques et réglementations visant à prévenir, contrôler ou éradiquer ces menaces pour la santé des plantes et des cultures.