Sur le thème inspirant “La Tunisie, passerelle entre l’Afrique et la Méditerranée”, le Sénat de la JCI Tunisie a organisé le troisième sommet JCI méditerranéen, débuté le 23 février et s’étant prolongé sur 4 jours. Cet événement a réuni des représentants des Sénats des 15 pays du pourtour méditerranéen afin d’aborder des questions cruciales concernant la région et de renforcer les liens d’amitié et de coopération.
Les discussions ont englobé une diversité de sujets, allant des défis économiques mondiaux tels que l’impact de la guerre sur l’eau et le changement climatique à la convergence entre le monde physique et numérique. Parmi les participants se trouvaient des délégations de plusieurs pays, notamment Maurice, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, tous engagés à trouver des solutions aux problèmes communs et à exploiter les opportunités de développement régional.
Une autre question cruciale abordée fut celle de la fuite des cerveaux, en particulier dans le secteur médical. La Tunisie, bien qu’elle forme des médecins compétents, est confrontée à la difficulté de les retenir sur son territoire en raison des salaires plus attractifs offerts à l’étranger. Cette situation souligne l’importance d’une coopération internationale pour relever les défis de la santé et du développement humain.
Par ailleurs, les débats ont également souligné l’importance de renforcer les échanges commerciaux intra-africains. Malgré les ressources disponibles sur le continent, de nombreux pays africains continuent d’importer des produits de l’étranger à des coûts élevés, comme le montre l’exemple de l’importation de viande en Tunisie en provenance d’Europe, alors que des alternatives de qualité et moins coûteuses existent en Afrique même.
En somme, le 3e sommet JCI méditerranéen a été un forum vital pour le dialogue et la collaboration entre les pays de la région. Alors que la Tunisie se positionne comme un pivot entre l’Afrique et la Méditerranée, il est crucial de capitaliser sur les synergies régionales et de promouvoir une coopération plus étroite afin de surmonter les défis communs et d’exploiter les opportunités de développement durable pour tous les pays de la région.