La Tunisie se positionne comme l’un des neuf pays actuellement en train de concevoir une stratégie nationale sur l’hydrogène, selon le récent rapport de l’Observatoire des politiques et actions énergétiques en Méditerranée (OPAEP). Cette démarche place la Tunisie aux côtés de nations déterminées à intégrer l’hydrogène dans leur mix énergétique, une tendance mondiale qui gagne en popularité.
Jusqu’à l’année 2023, 29 pays ont déjà annoncé des stratégies nationales pour l’hydrogène, avec une prédominance européenne comprenant des puissances économiques telles que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, le Portugal, la France et les Pays-Bas. Des pays asiatiques comme l’Australie, le Japon et la Corée du Sud sont également en tête de file dans cette transition énergétique.
Parmi les projets phares, l’Irlande se fixe l’objectif ambitieux de construire 2 gigawatts d’électrolyseurs d’ici 2030 pour produire de l’hydrogène vert. L’Argentine, de son côté, ambitionne de produire au moins 5 millions de tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2050, tandis que Singapour prévoit que l’hydrogène constituera au moins 50% de son mix énergétique local d’ici 2050.
L’élan en faveur de l’hydrogène vert ne se limite pas aux continents occidentaux et asiatiques. Des nations arabes, telles que l’Égypte, se sont également engagées dans des étapes avancées de l’élaboration de leurs propres stratégies nationales pour l’hydrogène. La Tunisie, quant à elle, vise à finaliser ses plans pour l’hydrogène vert d’ici 2024, renforçant son positionnement dans la course mondiale à la transition énergétique.
Le rapport de l’OPAEP souligne que près de huit pays, dont les Émirats arabes unis, travaillent activement sur l’élaboration de feuilles de route détaillées pour l’hydrogène. Ces initiatives marquent un engagement significatif de la part des nations du monde entier pour planifier et élaborer des stratégies qui intègrent l’hydrogène dans leurs futurs paysages énergétiques.