La prestigieuse marque d’automobile Ferrari a commencé à accepter le paiement en crypto-monnaies pour ses voitures de sport de luxe aux États-Unis. Elle s’est tournée vers l’un des plus grands processeurs de paiement de crypto-monnaies, BitPay, pour la phase initiale aux États-Unis, et autorisera les transactions en bitcoin, en éther et en USDC. Bitpay transformera immédiatement les paiements en crypto-monnaies en monnaie traditionnelle pour le compte des concessionnaires de Ferrari, afin qu’ils soient protégés des fluctuations de prix.
C’est l’une des premières grandes entreprises mondiales qui le fait, la majorité d’entre elles se sont tenues à l’écart des crypto-monnaies à cause de leur volatilité qui les rend impraticables pour le commerce.
En contrepartie, les monnaies acceptées ont fait des efforts pour réduire leur empreinte carbone grâce à l’introduction de nouveaux logiciels et à une plus grande utilisation de sources renouvelables. L’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030, fixé par Ferrari, concerne l’ensemble de sa chaîne de valeur.
Le constructeur n’a donné aucun ordre de grandeur pour le pourcentage des voitures qu’il espère vendre par le biais de la crypto-monnaie. Le carnet de commandes est entièrement réservé jusqu’en 2025 et Ferrari veut tester cet univers en expansion. Cela va l’aider à entrer en contact avec des personnes qui ne sont pas nécessairement ses clients, mais qui pourraient s’offrir une Ferrari.
La société italienne, qui a vendu 13 200 voitures en 2022 dont les prix sont situés dans la fourchette 200 000 – 2 000 000 €, prévoit d’étendre le système de crypto-monnaie à l’Europe d’ici le premier trimestre 2024. L’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique sont le plus grand marché de Ferrari, représentant 46% de ses livraisons totales de voitures au cours du premier semestre 2023.
A noter qu’en tant que processeur de paiement, BitPay s’assurera que les monnaies virtuelles proviennent de sources légitimes et ne sont pas dérivées d’activités criminelles ou utilisées pour blanchir le produit d’activités criminelles ou échapper à l’impôt.