Des ventes en hausse de 31,4% par rapport à juin 2022 à 295,307 Mtnd n’ont pas suffi à Ennakl Automobiles pour réaliser une amélioration de ses bénéfices. Le résultat net de la période s’est établi à 21,831 Mtnd, en recul de 1,8% en rythme annuel.
L’entreprise a vendu des véhicules neufs pour 276,822 Mtnd, alors que leurs accessoires lui ont rapporté 0,467 Mtnd. Les pièces de rechange lui ont drainé 10,829 Mtnd. L’activité de la vente de voitures d’occasion a enregistré des revenus de 5,755 Mtnd. Les travaux d‘atelier ont permis d’encaisser 1,432 Mtnd.
La marge brute d’Ennakl a atteint 48,398 Mtnd, en hausse de 11,0% par rapport à juin 2022. En termes de pourcentage, elle est de 16,39% contre 19,40% l’année dernière. C’est donc un business moins rentable que l’année précédente. Plus précisément, cette décélération provient de la vente des véhicules neufs, dont la marge brute a perdu 296 points de base. L’amélioration des volumes a nécessité une baisse des prix.
En même temps, l’exploitation coûte plus cher. Les frais de distribution ont grimpé de 41,4% à 15,844 Mtnd, un montant retraité en proforma. La société a maîtrisé ses frais d’administration, les limitant à 6,877 Mtnd. L’EBIT du premier semestre s’est élevé à 27,674 Mtnd, en hausse de 10,1%. L’Ebitda des six premiers mois de l’année a été de 30,285 Mtnd.
Le résultat financier net est de 7,143 Mtnd, grâce à des produits de placement de 10,176 Mtnd. La société a surtout enregistré des pertes ordinaires plus élevées que l’année précédente, provenant des provisions pour risques et charges (3,929 Mtnd) et des pénalités de retard (1,793 Mtnd).
En consolidé, le groupe a signé une hausse de ses bénéfices de 4,8% à 21,860 Mtnd. Globalement, les performances d’Ennakl reflètent une certaine résilience de l’activité dans un contexte inflationniste. Depuis le début de l’année, le titre reste sur une contreperformance de -7,10%. Ces résultats permettraient aux investisseurs de constater que les mêmes performances de l’exercice dernier pourraient être réitérées.