L’Office des céréales aurait acheté 100 000 tonnes de blé tendre et 100 000 tonnes de blé dur dans le cadre d’appels d’offres internationaux la semaine dernière, selon des négociants européens et des informations rapportées par Reuters. Les achats auraient été effectués en quatre lots, de 25 000 tonnes métriques chacun. L’origine des céréales est facultative, mais la majorité du blé tendre devrait provenir de Russie, selon les négociants.
En ce qui concerne le blé tendre, l’entreprise de négoce Viterra aurait vendu 25 000 tonnes métriques à un prix estimé à 259,86 dollars la tonne, alors que Grainflower, une autre entreprise de négoce agricole, aurait fourni les 75 000 tonnes métriques qui restent à 260 dollars la tonne métrique.
Pour le blé dur, Viterra aurait assuré un lot de 25 000 tonnes métriques à 418,33 dollars la tonne métrique. Le négociant Casillo a vendu un lot à 419,68 dollars la tonne métrique et un autre à 425,89 dollars la tonne métrique, tandis qu’Amber s’est chargé du dernier lot à 426 dollars la tonne métrique.
Selon les informations disponibles, les expéditions de blé tendre ont été demandées entre le 20 juillet et le 25 août, en fonction de l’origine choisie pour l’approvisionnement. L’expédition de blé dur était prévue entre le 25 juillet et le 5 septembre, toujours en fonction de l’origine d’approvisionnement.
La Tunisie fait face à un besoin accru d’importations après une récolte décevante cette année, alors que le pays est confronté à des problèmes de balance des paiements. Heureusement, les prix se sont détendus après une année 2022 difficile à cause du conflit entre Moscou et Kiev. Depuis la semaine dernière, la Turquie travaille sur une extension de l’accord de transit sécurisé pour les exportations de céréales ukrainiennes à partir des ports de la mer Noire de trois mois. S’il prend fin, les prix alimentaires mondiaux vont grimper. Les achats de la Tunisie ont été effectués au bon moment.