Lors d’une réunion de travail tenue, hier, au gouvernorat de Kébili, le secrétaire d’État chargé des eaux, auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ridha Gabouj, a appelé à des décisions collectives visant à assurer la durabilité des ressources hydriques et à préserver les investissements dans le secteur agricole de la région. Il a souligné que le taux d’exploitation des ressources hydriques non-renouvelables ou peu renouvelables dans la région de Kébili dépasse les 270%, ce qui a entraîné une augmentation alarmante de la salinité de l’eau à 7 grammes par litre et une baisse drastique de la nappe phréatique.
Gabouj a recommandé l’adoption de solutions participatives et la mise en œuvre d’un plan de travail rapide et clair pour mettre fin à l’épuisement des nappes phréatiques, soulignant la nécessité d’intégrer toutes les ressources hydriques conventionnelles et non-conventionnelles dans une gestion intégrée et efficace.
En ce qui concerne les précipitations enregistrées en mai, Gabouj a indiqué que 40 millions de mètres cubes d’eau ont été collectés, mais le taux de remplissage des barrages est seulement de 30,2%, ce qui ne suffit pas à garantir les besoins en eau nécessaires, bien que cela soit bénéfique pour la végétation et l’agriculture en général.
Avec TAP