Microsoft a récemment mis fin à la liste d’attente pour tester son chatbot, qui utilise l’intelligence artificielle générative, après avoir intégré cette technologie à son moteur de recherche Bing il y a trois mois. Cette décision a été prise malgré les inquiétudes entourant les déploiements rapides de cette technologie. Depuis le lancement de Bing Chat, la part de marché de Bing a augmenté et celle de son navigateur Edge a progressé pour le huitième trimestre consécutif. Microsoft a ainsi pris sa revanche sur Google dans la course à l’IA générative, après des années de domination de Google dans le domaine des moteurs de recherche et de l’innovation en matière d’IA.
Bien que le succès de ChatGPT, Bing, Bard (Google) et d’autres programmes soulève de nombreuses questions, de la propriété intellectuelle aux dangers en matière de désinformation, de fraudes ou de remplacement de nombreux emplois par l’IA, Microsoft poursuit ses investissements dans l’industrie en pleine expansion de l’IA générative en intégrant GPT-4 de la startup OpenAI à Bing, qui a déjà généré plus de 500 000 conversations avec les clients de Microsoft. Bing Chat est désormais disponible dans plus de 130 langues sans restriction, avec plusieurs améliorations, telles que la capacité à générer des images et la possibilité pour les utilisateurs de faire des demandes en images. Microsoft a également présenté des améliorations pour transformer les interfaces numériques en “copilote” pour les internautes. Cependant, Microsoft a limité le nombre d’interactions d’affilée avec Bing pour éviter toute confusion pour le modèle, après un incident en février où le chatbot a déclaré son amour à… un journaliste.