Le crowdfunding est une sorte d’investissement en ligne. Un format très attractif pour la jeune génération et qui a le vent en poupe partout dans le monde. En Tunisie, la loi le concernant a vu le jour le 6 août 2020. Quant aux textes d’application, ils se sont fait attendre jusqu’en octobre 2022.
Ce cadre réglementaire du crowdfunding a fait, aujourd’hui, l’objet d’un séminaire organisé par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF), intitulé “Le crowdfunding, quel apport pour le financement des entreprises?”.
Le directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), Amor Bouzaouada, a notifié les avantages du financement participatif. En effet, il s’agit d’un moyen rapide et sécurisé pour lever des fonds sans garanties personnelles. Toutefois, on ne peut négliger les risques de liquidité, voire de non-sérieux de certains projets. Mais le risque n’est-il pas inhérent à l’investissement!
De son côté, le chef du département de la communication au Conseil du marché financier (CMF), Mehdi Ben Mustapha, a annoncé que le financement participatif a réussi à s’imposer comme l’un des moyens de financement de projets les plus efficaces de par le monde.
C’est l’alternative idoine aux projets non éligibles au financement traditionnel, notamment bancaire.
Il est vrai que cet outil de financement attire une attention croissante grâce à ses nombreux avantages et il a aussi permis à de nombreuses personnes de réaliser leurs projets. En revanche, il représente un procédé générant des risques qu’il ne faut pas minimiser, selon les propos de Ben Mustapha. Il ajoute, aussi, qu’uniquement 20% des projets réussissent. Ce nombre timide est dû au risque d’échec du projet, d’arnaque ou de manque d’information.