Au siège du ministère de l’Économie et de la Planification, s’est tenue, hier mercredi 8 février, la deuxième réunion du comité de pilotage du projet JEUN’ESS (promotion de l’Économie sociale et solidaire et création d’emplois décents pour la jeunesse tunisienne).
Une occasion pour dresser le bilan des résultats de l’année écoulée et déployer le plan d’action de 2023.
Lancé en 2019, ce projet a reflété une grande volonté de la part des jeunes Tunisiens, notamment en matière de création d’entreprise et de sources de revenus, et de lancement de leur business.
Cette étape indique le passage à un nouveau palier. Cette réunion a été une occasion pour mettre l’accent sur l’importance du projet et de ses composants, et pour échanger une panoplie de propositions. Elle entend répondre aux besoins des jeunes et accroître les modalités de financement, particulièrement avec les partenaires de l’UE.
En effet, tous les partenaires de ce projet tendent à le développer dans tous les gouvernorats du pays pour dynamiser l’économie et améliorer les conditions sociales.
Lors de la réunion, Samir Saied, ministre de l’Economie et de la Planification, a estimé que l’Économie sociale et solidaire (ESS) est un axe prioritaire dans le plan de développement 2023-2025, un levier de croissance inclusive et un moteur d’ouverture sur de nouveaux horizons en particulier pour les jeunes et les femmes. Il a aussi précisé la nécessité de l’ESS dans le déploiement des régions par le biais de la valorisation et de l’exploitation de leurs richesses naturelles à des fins de création d’emplois décents et de revenus pour les jeunes.
Saied a souligné la possibilité d’un partenariat entre les secteurs public et privé dans le cadre des programmes de formation liés à la gestion, à la bonne gouvernance et à la commercialisation pour garantir la pérennité du projet.
En attendant d’être généralisé aux autres gouvernorats, le projet s’adresse actuellement aux catégories de jeunes en situation de vulnérabilité présents dans les 7 régions visées, à savoir Gabès, Jendouba, Kairouan, Kasserine, Kébili, Le Kef et Sidi Bouzid.
Rappelons que le projet JEUN’ESS est mis en œuvre par l’Organisation internationale du travail (OIT) en partenariat avec le ministère de l’Economie et de la Planification et financé par l’Union européenne dans le cadre du programme de soutien pour la jeunesse EU4YOUTH (Programme d’appui à la jeunesse tunisienne).