Il parait que davantage d’employés de Google risquent d’être mal notés à la suite de la mise en place d’une nouvelle grille d’évaluation des performances qui entrera en vigueur l’année prochaine. Le Google Reviews and Development (GRAD) rend désormais l’obtention de ratings élevés plus difficile.
Plusieurs médias ont rapporté que les employés se sont plaints de problèmes procéduraux et techniques avec GRAD à l’approche des échéances de fin d’année, ce qui les rend anxieux de ne pas être évalués correctement. Cette anxiété est aggravée par une vague de licenciements dans le secteur des technologies. Si Google a jusqu’à présent évité les suppressions d’emplois généralisées qui ont frappé d’autres entreprises technologiques comme Meta, les employés s’inquiètent de savoir s’ils seront les prochains. Lors d’une réunion, tenue le 8 décembre, ils ont exprimé leur frustration à l’égard des dirigeants, qui ont longtemps vanté la transparence mais ne fournissent pas de réponses directes aux questions sur les effectifs. Certains pensent que le nouveau système d’évaluation des performances pourrait être un moyen pour l’entreprise de réduire la taille du staff.
Au troisième trimestre 2022, Google employait 186 779 personnes à temps plein et un nombre similaire de contractuels. Le géant technologique verse des salaires se situant dans la tranche supérieure de 5 à 10% de la moyenne du marché.
Google est en train de devenir une entreprise qui classe son personnel selon des critères très précis comme Amazon. Les licenciements dans l’ensemble de l’industrie ont eu un impact sur les Googlers, augmentant le stress, l’anxiété et l’épuisement professionnel. Le management de la société a insisté sur le manque de visibilité pour le futur. En d’autres termes, tout peut arriver.