De Sahar Mechri, correspondante à Sousse – L’entrepreneuriat tunisien a énormément de potentiel en exploitant le bon filon de la bonne manière. Rabeb Fersi, cofondatrice et CEO iFarming – Tunisia, gère sa startup de façon à faire coller les progrès technologiques avec le contexte existant. Elle intervient lors du 2e panel des JES2022 (Journées de l’entreprise) sur le thème “Nouvelles contraintes, nouvelles stratégies de l’entreprise”.
Etre à la pointe de l’innovation
La différence entre une startup et une entreprise plus classique réside dans sa flexibilité et sa rapidité d’exécution. “La sécurité d’une startup se trouve dans son travail pour assurer l’innovation. Ainsi, en reprenant des concepts ayant marché dans plusieurs environnements, la startup a une base pour assurer une forme de progrès horizontal”, déclare Fersi. Alors que le progrès vertical part du 0 pour aller vers le 1, le progrès horizontal consiste à prendre des choses qui fonctionnent déjà ailleurs et à les introduire sur un nouveau marché ou à les améliorer un peu sur un marché existant.
Faire face à ses contraintes
Pour une meilleure sécurité économique, la startup a besoin de protéger et promouvoir ses intérêts. “L’usage de l’intelligence économique sert à ouvrir davantage d’opportunités. Également, la startup doit anticiper d’éventuels futurs problèmes et adapter ses solutions aux difficultés rencontrées”. Rabeb Fersi cite l’exemple de l’adoption par iFarming de solutions hardware-free lors de la crise Covid. La dématérialisation des services a permis de dépasser les contraintes matérielles tout en offrant des solutions adéquates.