Une nouvelle hausse des prix du carburant en Tunisie pourrait être prévue. Les prix déjà élevés pourraient entraîner d’importantes conséquences économiques, sociales et environnementales. Or, la dernière réunion de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pourrait changer la donne.
Le Conseil de la commission économique (BCE) de l’OPEP a également tenu sa 138e réunion dans un format hybride hier 1er décembre. Selon Reuters, l’OPEP a prévu début octobre de réduire son objectif de production de pétrole de 2 millions de bpj de novembre à fin 2023. Compte tenu des restrictions de production imposées à certains membres de l’alliance, la réduction réelle que le groupe devrait réaliser est plus proche d’entre 1 million et 1,1 million de bpj.
L’OPEP et ses alliés dirigés par la Russie, un groupe connu sous le nom d’OPEP+, ont remplacé leur réunion en personne prévue à Vienne le 4 décembre par une réunion virtuelle, ce qui, selon des sources du groupe, signale la probabilité que celui-ci laisse la politique inchangée. L’OPEP+, ont déclaré des sources à Reuters, veut maintenant évaluer l’impact d’un plafonnement imminent des prix du pétrole russe sur le marché et obtenir une image plus claire des perspectives de la demande de pétrole en Chine, le premier importateur mondial de brut, où un assouplissement des restrictions dues à la Covid-19 est attendu après des manifestations sans précédent.