En décembre dernier, la présidence du gouvernement avait publié une circulaire fixant les règles de négociations entre les organismes publics et les syndicats. La fameuse circulaire 20 a suscité l’indignation des représentants de l’UGTT, vu qu’elle interdit toute négociation sans l’accord préliminaire du secrétariat général de la présidence du gouvernement.
Aujourd’hui, une nouvelle circulaire vient mettre à jour, encore une fois, ces règles ― supprimant entre autres le besoin du feu vert de La Kasbah.
Cela dit, la circulaire 21 pour l’année 2022 exige, avant le démarrage des pourparlers, qu’un rapport détaillé sur l’impact financier des revendications syndicales soit livré à la présidence du gouvernement et au ministère des Finances. Aussi, des représentants de ces deux départements gouvernementaux doivent être présents lors des négociations.
Quant aux procès-verbaux des réunions, ils doivent être rédigés par un représentant de l’administration. Ces PV, note la circulaire, doivent être rédigés avec précision et contenir les délais d’exécution.