Le ministère des Finances vient de révéler les caractéristiques de la quatrième, et logiquement dernière, tranche de l’Emprunt national pour l’exercice 2022. Les souscriptions vont débuter le 7 novembre et continueront jusqu’au 16 novembre. Comme d’habitude, l’objectif est de lever 350 MTND, mais ce montant pourrait être révisé à la hausse.
Comme d’habitude, trois catégories sont disponibles :
– Catégorie A : obligations d’une valeur nominale de 10 TND chacune, et d’une durée de 5 ans. Le remboursement annuel commencera à partir de la quatrième année avec un taux fixe de 9,35% par an ou un taux d’intérêt variable TMM+2 %, selon le choix du souscripteur qui doit être une personne physique.
– Catégorie B : obligations d’une valeur nominale de 100 TND chacune et d’une durée de 7 ans, dont deux années de grâce. Le remboursement commencera à partir de la troisième année avec un taux fixe de 9,40% par an ou un taux d’intérêt variable TMM+2,05%, selon le choix du souscripteur.
– Catégorie C : obligations d’une valeur nominale de 100 TND chacune et d’une durée de 10 ans, dont deux années de grâce. Le remboursement commencera à partir de la troisième année avec un taux fixe de 9,60% par an ou un taux d’intérêt variable TMM+2,25%, selon le choix du souscripteur.
Il est à préciser que pour calculer les rendements variables, le TMM de référence correspond à la moyenne des TMM durant les douze mois précédant le mois de paiement des intérêts.
Une belle commission attend les intermédiaires en Bourse et les banques membres du syndicat de placement qui vont commercialiser l’emprunt. Elle atteindra 1% si le montant collecté est supérieur ou égal à 45 MTND, 0,8% si le montant est dans l’intervalle [35 MTND – 45 MTND] et 0,3% pour les membres du syndicat de placement qui n’ont pas pu respecter leurs engagements de placement. Les autres organismes qui vont contribuer au placement mais qui ne sont pas membres du syndicat recevront une commission de 0,5%.
L’opération devrait connaître un succès, vu que le rendement est très intéressant dans un contexte inflationniste et risqué. Plus de deux milliards de dinars ont été mobilisés lors des trois premières émissions, un montant largement au-dessus de l’objectif inscrit dans le cadre de la loi de finances 2022.