J.P Morgan a publié le 13 octobre un rapport consacré à la Tunisie dans JP Morgan Markets. Il traite en priorité de l’accord avec le FMI.
JP. Morgan a déclaré : “Dans son dernier article IV, le FMI a estimé que la dette publique de la Tunisie deviendrait insoutenable à moins qu’un programme de réforme solide et crédible ne soit adopté avec un large soutien. Les initiatives de réforme proposées se sont concentrées sur trois domaines : la maîtrise des salaires publics, la suppression des subventions et la réforme des entreprises publiques (soe).”
Comme mentionné à plusieurs reprises par Mohsen Hassan dans un article précédent, et comme le dit le rapport : “L’obtention d’un programme du FMI pourrait également débloquer d’autres sources de financement officielles pour la Tunisie, le financement devant être concentré en début de période pour répondre aux besoins importants à court terme.”
De plus : “Une part importante de la dette extérieure des administrations publiques est de nature concessionnelle, tandis que la dette à court terme est dominée par les engagements bancaires extérieurs qui peuvent être considérés comme collants (sticky). Notre exercice DSA suggère que la combinaison d’une consolidation rigoureuse et d’un soutien financier officiel pourrait ramener la dette de la tunisie sur une trajectoire plus durable, c’est-à-dire que la restructuration peut être évitée si un accord avec le fmi est approuvé et si les autorités s’engagent dans des réformes.”
Même si les difficultés rencontrées par la Tunisie sont clairement évoquées, ils disent avoir “une vision haussière des échéances à court terme” de la Tunisie.