“Plusieurs réformes importantes ont été planifiées par le gouvernement tunisien, ce qui représente une étape encourageante qui permet à la Tunisie de faire face à ses déséquilibres fiscaux et au risque de l’inflation, et d’améliorer les conditions économiques dans le pays”.
C’est ce qu’a annoncé Jihad Azour, directeur du Département du Moyen-Orient et de l’Asie centrale au Fonds monétaire international, dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Washington.
“Ces réformes ont été complémentées par un dialogue social qui a vu la participation des différentes parties prenantes”, a-t-il ajouté.
Azour a indiqué dans son intervention que la Tunisie a été touchée ces deux dernières années par “des chocs sévères et successifs”, y compris la pandémie qui a lourdement impacté son économie fortement dépendante du tourisme et la hausse récente de l’inflation. Il a rappelé dans ce contexte que le fonds a soutenu la Tunisie par des financements de 1.5 milliard de dollars.
En ce qui concerne le programme du FMI pour la Tunisie, Azour a indiqué que le fonds est toujours en négociation avec le gouvernement du pays et que ces négociations sont en train d’avancer rapidement.
Le responsable au FMI a également indiqué que le gouvernement tunisien a récemment mis en place une équipe qui a élaboré un programme complet de réformes. Ce programme tuniso-tunisien a fait l’objet de plusieurs discussions avec les parties prenantes dans la société civile, a affirmé Azour, ce qui a permis d’atteindre un terrain d’entente sur les réformes à prioriser. Ces réformes, a-t-il ajouté, sont nécessaires pour “maintenir la stabilité et accélérer la croissance”.