Pour acheminer les communications de leurs clients, les opérateurs mobiles installent des milliers ― parfois des dizaines de milliers ― de tours sur l’ensemble du territoire qu’ils servent. Plus le réseau de tours est vaste, plus l’opérateur est en mesure d’offrir un service de meilleure qualité.
Mais ces tours présentent un inconvénient de taille: leur coût d’installation et d’opération est très élevé, impactant considérablement les performances financières des opérateurs.
Pour remédier à cela, un nouveau modèle a émergé durant ces dernières années: de plus en plus d’opérateurs sont en train de céder leur portefeuille de tours à des entreprises spécialisées dans la gestion de ce type d’équipements.
Le 26 septembre dernier, c’est Ooredoo qui a annoncé son intention de lancer une telle démarche pour céder ses plus de 20 mille tours sur l’ensemble des marchés dans lesquels elle opère.
L’opérateur n’a cependant pas détaillé le planning de l’opération, mais d’après des déclarations de sources proches du dossier à Reuters, Ooredoo aurait chargé la banque d’affaires Morgan Stanley de trouver un acquéreur. Il n’est pas clair si l’entreprise qatarie va opter pour un seul acheteur ou si elle va distribuer ses tours sur plusieurs gestionnaires.
En début d’année, T-Mobile a proposé de céder son portefeuille de 40 mille tours pour la somme de 18 milliards d’euros.