Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2.8 Mtep à fin juillet 2022, enregistrant une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 8%. Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale de pétrole brut, d’après le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique publié par le ministère de l’Energie.
Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz qui participent tous les deux à hauteur de 76% de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de l’électricité renouvelable (production de la STEG uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires.
La demande d’énergie primaire a augmenté de 2% entre fin juillet 2021 et fin juillet 2022 pour passer de 5.5 Mtep durant les sept premiers mois de 2021 à 5.6 Mtep durant la même période de 2022: la demande de gaz naturel a augmenté de 1% et celle de produits pétroliers de 4%. A signaler que la demande de gaz naturel a augmenté de 1% seulement suite à la limitation des achats de gaz algérien aux contractuels.
Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers les importations d’électricité. La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande de produits pétroliers est passée de 46.6% à fin juillet 2021 à 47.3% à fin juillet 2022. Le gaz naturel a légèrement régressé de 53% à fin juillet 2021 à 52.3% à fin juillet 2022.
En comptabilisant la redevance, le bilan d’énergie primaire fait apparaître, à fin juillet 2022, un déficit de 2.8 Mtep contre un déficit enregistré à fin juillet 2021 de 2.5 Mtep. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 50% à fin juillet 2022 contre 55% à fin juillet 2021.
Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 39% à fin juillet 2022 contre 44% à fin juillet 2021. Le déficit du bilan d’énergie primaire a augmenté de 14% à fin juillet 2022 par rapport à fin juillet 2021, cette hausse est due à la baisse de la production d’hydrocarbures couplée à l’augmentation de la demande d’énergie primaire.