Le classement de Shanghai des universités 2022 a été publié lundi. Aucune université tunisienne n’y figure. D’ailleurs, aucune d’entre elles n’y a jamais figuré. Si l’on consulte les trois universités classées pour les sujets académiques (Université Tunis El Manar, Université de La Manouba, Université de Sfax), chaque université a sa propre fiche sur le site de Shanghai Ranking. La fiche comporte l’historique des classements précédents. Or, aucune des universités ne figure dans le classement.
Alors que les compétences tunisiennes brillent à l’échelle nationale et internationale, l’enseignement supérieur et la recherche n’ont malheureusement pas de rayonnement qui leur permette de figurer dans ces classements. Kais Mabrouk, cofondateur de la Fédération nationale de l’enseignement supérieur privé (FNESP-UTICA), propose une solution pour faire progresser l’enseignement supérieur: “Étant donné la taille de la population globale, le nombre d’universités en Tunisie est trop important proportionnellement à la population universitaire. C’est pour cela que la fusion des universités pourrait faire avancer la recherche. L’exemple français avec l’université Paris Saclay montre bien la réussite de ce modèle”.
En consultant la fiche de l’université Paris Saclay sur Shanghai Ranking, il y est mentionné que l’université a occupé la 14e place en 2020, la 13e en 2021 et la 16e en 2022. Elle n’y a pas figuré auparavant. Ce nouveau statut fait suite à la création de l’université Paris Saclay en tant qu’institution à part entière en 2019. Elle résulte de la fusion entre la communauté d’universités et établissements (ComUE) et l’université Paris-Sud.