Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, a évoqué la conjoncture mondiale dans une interview vidéo. L’interview s’est déroulée en marge de la réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G-20 à Bali. Elle traite également de la question tunisienne, en la mettant en parallèle avec des pays tels que l’Egypte et le Pakistan.
La journaliste questionne Georgieva au sujet de la dette du Sri Lanka. Elle l’interroge ensuite sur les dangers et possibilités du Pakistan, de la Tunisie et de l’Egypte. Georgieva a déclaré: “Notre travail doit se poursuivre pour assurer une stabilisation qui permette au Pakistan de revenir là où il se trouvait il y a tout juste un an, sur la bonne voie du processus de réforme. Nous avons un engagement tout aussi sérieux et vaste avec l’Égypte et la Tunisie. Ces pays ont des problèmes différents. Mais une chose est commune: ils ont besoin de stabiliser assez rapidement leurs économies qui ont été frappées par des chocs exogènes. Je tiens beaucoup à ce que nos membres reconnaissent qu’en fin de compte, les réformes structurelles constituent des bases macroéconomiques solides. C’est ce dont ils ont besoin dans un monde où les chocs exogènes sont plus fréquents”.
Cette interview s’inscrit également dans le cadre de la visite de la délégation du FMI en Tunisie. La délégation devrait quitter aujourd’hui la Tunisie et retourner à Washington. Des décisions sont attendues concernant l’issue de ces négociations.
Plus d’informations sur les déclarations de Sihem Boughdiri Nemsia, ministre des Finances, au sujet des négociations avec le FMI dans cet article.