La coopération tuniso-algérienne pourrait connaître de nouveaux rebondissements. L’ouverture des frontières terrestres de l’Algérie avec la Tunisie a permis à de nombreux Algériens de visiter le pays. Également, le texte de loi sur l’investissement a été adopté, mercredi, par les membres du Conseil de la Nation. Cela pourrait changer la donne pour le climat des affaires et les investisseurs étrangers.
Jihen Bezi, présidente du Groupement professionnel des prestataires de services douaniers (Conect), informe au sujet d’une récente réunion avec le ministère de l’Economie. “La réunion avec le ministre de l’Economie va permettre de stimuler les échanges entre les deux pays. Il y a notamment un projet d’ouverture de zone franche entre la Tunisie et l’Algérie. L’ouverture des frontières ces derniers jours va beaucoup améliorer le mouvement d’import-export et le flux des personnes”.
Le nouveau texte de loi sur l’investissement n’a pas encore été publié dans son intégralité. Un point pourrait poser problème aux investisseurs tunisiens. Il s’agit de l’obligation pour les investisseurs étrangers en Algérie d’avoir un partenaire algérien pour nouer un accord. A la question du changement de ce point dans la future loi, Mohamed Riadh Chahed, membre du bureau exécutif Conect du même groupement, et Mme Bezi ont répondu la même chose. Ils affirment ne pas avoir d’informations à ce sujet et qu’ils s’informent auprès de leurs partenaires pour répondre à cette question.