Une ville est bien plus qu’une simple juxtaposition de bâtiments et de routes, puisqu’elle doit permettre à ses habitants de jouir de la meilleure qualité de vie possible. Dans la pratique, en revanche, cela est loin d’être évident, puisque toutes les villes n’offrent pas le même confort.
Aujourd’hui, The Economist a publié son classement annuel d’habitabilité des villes qui évalue une longue liste de villes à travers le monde pour mesurer si elles offrent les meilleures ou les pires conditions de vie. L’évaluation de l’habitabilité de The Economist quantifie les défis qui pourraient être présentés au mode de vie d’un individu dans un lieu donné et permet une comparaison directe entre les lieux.
Chaque ville se voit attribuer une note de confort relatif pour plus de 30 facteurs qualitatifs et quantitatifs dans cinq grandes catégories: stabilité, soins de santé, culture et environnement, éducation et infrastructure. Chaque facteur dans une ville est classé comme acceptable, tolérable, inconfortable, indésirable ou intolérable.
L’Europe occidentale a été marquée par une forte présence dans le top 10 du classement de 2022 qui contient 10 villes du Vieux Continent, contre trois seulement de l’Amérique du Nord et une ville pour l’Asie et l’Australie. (Le top 10 est composé cette année de 11 villes).
Vienne, Copenhague et Zurich ont été ainsi élus les trois villes les plus “habitables” de la planète avec des scores allant de 99.1/100 à 96.3.
De l’autre côté du spectre, i.e. au bottom 10, c’est l’Afrique qui accapare la moitié du classement. Parmi les 5 villes africaines, 2 sont situées en Afrique du Nord: Alger, classée 169e à l’échelle mondiale avec un score de 37, et Tripoli, 170e avec une note de 34.2.
La dernière ville de ce classement est Damas qui arrive 172e avec un score de 30.7.