L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a organisé lundi 13 juin une conférence de presse sur le référendum du 25 juillet. Plusieurs décisions ont été discutées, notamment le financement ou la médiatisation.
La loi régulant les conditions de participation paraîtra lundi après-midi, selon Farouk Bouasker, président de l’ISIE.
La participation des personnes physiques a été longuement discutée. Il était important pour certains membres de l’ISIE d’inclure tous les électeurs et candidats. Cette inclusion permet d’encadrer la campagne, notamment la médiatisation et le financement.
Une décision commune entre la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) et l’ISIE est indispensable. Sami Ben Slama, membre de l’ISIE, a expliqué: “Il faut inclure les personnes boycottant le référendum afin de régulariser leur situation. Ces personnes peuvent aller s’exprimer dans des médias tunisiens ou étrangers. Il y a aussi l’organisation de réunions, de manifestations et de meetings. En les incluant, cela permet de suivre leurs activités, leur communication et leur financement”.
D’autres questions ont été abordées, comme celle du vote blanc ou annulé lors du référendum du 25 juillet. Même le boycott du référendum ou un vote blanc compte comme une voix. Ces décisions sont une expression d’opinion, même si l’opinion est ici absente ou nulle. Alors que dans le texte de loi original, l’article 117 du décret de la loi électorale paru le 1er juin dit que “Les bulletins annulés et les bulletins blancs n’entrent pas en compte pour la détermination des suffrages exprimés”.
Farouk Bouasker conclut sur la nécessité de parvenir à un accord de toutes les parties. “L’accord sur cette décision est lié à d’autres décisions. Cela concerne les accords de médiatisation de la campagne avec la HAICA, le financement de la campagne de référendum et son plafonnement et la circulaire de la BCT”.