Les fonds renforceront les capacités du pays en matière de soins de santé pour réduire le fardeau de la Covid-19 et des chocs sanitaires futurs.
La Banque mondiale a approuvé un financement additionnel de 23,8 millions de dollars au titre du Projet de riposte à la Covid-19 en Tunisie, axé sur le renforcement du système de santé du pays pour améliorer la préparation en matière de santé publique.
Ce deuxième financement additionnel, qui comprend un prêt de 22 millions de dollars et un don de 1,8 million de dollars, viendra renforcer davantage les capacités du pays en matière de soins d’urgence, chirurgicaux et d’urgence. Il contribuera à la reprise de la Tunisie après la pandémie en atténuant la charge que représentent les cas graves de Covid-19. Les ressources supplémentaires soutiendront l’achat de matériel médical et la fourniture d’une assistance technique pour améliorer la résilience du système de santé.
« Dès le début de la pandémie en Tunisie, le Groupe de la Banque mondiale a agi rapidement et en étroite collaboration avec ses partenaires, pour soutenir les mesures sanitaires, sociales et économiques du gouvernement, aider à surmonter cette crise et relancer l’économie sur des bases solides, a déclaré Alexandre Arrobbio, représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie. Le renforcement des capacités du système de santé tunisien aidera le pays à continuer de lutter contre la pandémie et ses impacts, à renforcer le capital humain et à construire une reprise du développement durable et inclusive».
Pourtant l’un des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) les plus durement touchés par la Covid-19, la Tunisie à ce jour atteint un taux de vaccination complète de 54 % de sa population nationale (68 % pour la population cible âgée de plus de 12 ans), soit l’un des taux les plus élevés parmi les pays de la région MENA. En outre, depuis le début de la pandémie, le pays a considérablement augmenté sa capacité de dépistage et d’hospitalisation. Ces efforts ont été soutenus par la Banque mondiale par un financement initial de 20 millions de dollars approuvé en 2020, qui a permis l’achat d’équipements de protection individuelle, et par un premier financement additionnel de 100 millions de dollars approuvé en 2021, qui a soutenu l’achat et le déploiement de vaccins pour plus de 50 % de la population.
Cependant, malgré ces progrès, la pandémie continue de peser sur le système de santé tunisien et la Tunisie reste vulnérable aux chocs sanitaires, compte tenu de la forte prévalence des maladies chroniques. Ce deuxième financement supplémentaire permettra à la Tunisie de renforcer davantage les capacités et la résilience de son système de santé, en réduisant la charge qu’entraînent les cas graves de Covid-19 et en améliorant la capacité du pays à résister aux futurs chocs sanitaires.
L’assistance de la Banque mondiale à la Tunisie pendant la crise de la Covid-19 se concentre sur le soutien au ministère de la Santé dans sa réponse d’urgence et vient appuyer les efforts sociaux et économiques plus larges du gouvernement, notamment le renforcement des filets de sécurité sociale, l’aide aux petites et moyennes entreprises, et la création de conditions favorables à la reprise économique. Dans l’ensemble, la Banque mondiale a mis à la disposition de la Tunisie près d’un milliard de dollars au cours des deux dernières années, en mobilisant de nouveaux fonds et en restructurant son portefeuille.
Covid-19 : l’action du Groupe de la Banque mondiale
Entre avril 2020 et mars 2022, le Groupe de la Banque mondiale a engagé 200 milliards de dollars en faveur de ses clients des secteurs public et privé afin de faire face aux répercussions sanitaires, économiques et sociales de la pandémie de Covid-19, déployant ainsi une riposte d’une rapidité et d’une ampleur sans précédent depuis sa création. Ces financements aident les pays en développement à renforcer leur préparation à la menace épidémique, mais aussi à protéger les populations pauvres et les emplois, et à amorcer une relance respectueuse du climat. La Banque appuie également l’achat et le déploiement de vaccins contre la Covid-19 pour plus de 70 pays à revenu faible ou intermédiaire, dont plus de la moitié sont situés en Afrique.