Alors que le Canada fait face à près d’un million d’emplois non comblés et que la chasse aux talents est à son apogée, MSB Tunis et HEC Montréal ont signé, le 27 mai à Tunis, une nouvelle collaboration dans un nouveau programme pour ‘Executive MBA 1+1’ avec une année à MSB et une année à Montréal. Une occasion pour la remise des certificats à la promotion Mini MBA en 6 mois à laquelle a assisté Marie-Hélène Jobin, directrice des relations et des partenariats internationaux à HEC Montréal.
« Bourguiba tenait à l’enseignement universitaire nord-américain, surtout en matière de technologie. J’ai fait partie de l’initiative et je suis fier en tant que fondateur que cette institution continue ses efforts visant à jeter un pont entre la Tunisie et le Canada alors que MSB Tunis et HEC Montréal partagent les mêmes valeurs académiques pour former de futurs leaders africains», atteste Mahmoud Triki, fondateur de la MSB. Une institution conçue et gérée sur le modèle US, devenant le premier hub d’enseignement supérieur en langue anglaise en Tunisie. Ses PhDs sont issus des universités les plus renommées dans le monde: Harvard, MIT, La Sorbonne et Paris-Dauphine. Son réseau de business schools partenaires pour l’échange d’étudiants inclut Babson (Maryland), UMASS (Caroline du Sud)…
Sur le campus, dans les radios, sur les réseaux sociaux
C’est en ligne directe de ces convictions que la MSB a accueilli Marie-Hélène Jobin, directrice des relations et des partenariats internationaux à HEC Montréal le 27 mai. L’universitaire canadienne n’était pas là seulement pour assister à la remise des certificats à la promotion Mini MBA, un programme en collaboration avec HEC Montréal en seulement 6 mois. Sa présence avait deux autres raisons majeures.
D’abord participer à célébrer la consolidation du partenariat SMU HEC Montréal avec de nouvelles collaborations, notamment un nouveau programme pour l’Executive MBA 1+1 (une année à MSB et une année à Montréal).
Ensuite travailler à la promotion de ce partenariat un peu partout. Car Marie-Hélène Jobin, accompagnée de Sana Miladi, enseignante et directrice des programmes de Licence et HEC Montréal à MSB, a mené des sessions d’information sur les nouveautés double diplôme MSB HEC Montréal et MedTech HEC Montréal, aussi bien sur le campus MSB que dans plusieurs radios tunisiennes. Elle a répondu à toutes les questions et sa présence était accompagnée de nombreux mots-clefs sur les réseaux sociaux: Entrepreneurship, Innovation, Business, Engineering, IT, Technology, AI, Computersystems, Renewableenergies, DoubleDegrees, ExchangeProgram, GoInternational, TransferProgram, InternationalPrograms, Incubat…
« HEC Montréal s’associe avec des partenaires de prestige comme MSB. Nous avons 15 000 étudiants (dont 3700 étrangers) qui bénéficient de notre triple couronne: recherche, pédagogie, relations avec les entreprises. Nous sommes un Game Changer, c’est un engagement RSE. On partage des valeurs importantes avec les Tunisiens, c’est là que l’on sélectionne les étudiants pour le goût de l’innovation, le culte de l’excellence et de la collaboration. Nous avons 105 000 diplômés aujourd’hui un peu partout dans le monde et 100 programmes sur un réseau de partenaires international. En recherche, nous faisons partie des 100 meilleures écoles de gestion dans le monde », souligne-t-elle.
Un cursus exceptionnel d’Ingénieur Manager
Pour parfaire tout cet effort de promotion, Dr Sana Miladi, enseignante et directrice des programmes de Licence et HEC Montréal à MSB, retrace devant les médias classiques et électroniques le chemin parcouru depuis les années 2000 jusqu’au partenariat avec HEC Montréal dès 2015. Elle récapitule les programmes communs en commençant avec le côté MSB qui compte un Bachelor en Business Administration (4 ans), 2 ans à MSB et 2 ans à HEC; un Programme 1+1 avec Master MSB+ d’études supérieures spécialisées (DESS) en gestion des opérations et chaîne d’approvisionnement de HEC Montréal et un MBM de MSB, un Mini MBA de 6 mois et un Executive MBA (1+1), le tout nouveau partenariat objet de la signature du 27 mai. Côté MedTech, c’est un parcours exceptionnel d’Ingénieur Manager avec 3 ans à MedTech et 2 ans à HEC Montréal (pour un double diplôme: ingénieur de MedTech et Manager de HEC Montréal). «Des programme d’une tenue exceptionnelle grâce à la qualité de nos profs, staff, programmes et partenaires», commente-t-elle.
Et la demande semble assurée! Car Aladin Legault d’Auteuil, conseiller commercial à l’ambassade du Canada en Tunisie, parle de près d’un million d’emplois à pourvoir: « Plusieurs institutions canadiennes et tunisiennes sont en entente depuis des années alors que le Canada fait face à plus de 900 mille emplois non comblés et ce sera bientôt un million! Des entreprises viennent s’installer ici pour avoir accès aux talents, du Canada et même des USA. Nous voyons tout cela d’un très bon œil».
Q & R classement et partenariat triangulaire
Lors de la session de questions/réponses, ‘Managers’ a interrogé les gens de MSB et HEC sur les possibilités d’amélioration du classement des universités tunisiennes dans les palmarès internationaux grâce à cette collaboration.
Selon eux, avant de parler classement, il faut s’engager dans l’ouverture sur le monde, un échange nécessaire qui participe grandement à la mise en valeur des compétences, et c’est en cela que la contribution de HEC Montréal peut aider à la création de cette dynamique. Après l’ouverture sur le monde, les ambitions de classement passent également par l’accréditation. Il est capital de s’intégrer dans cette culture de l’accréditation, apprendre ses parcours, préparer un plan, documenter les détails des cursus (leurs objectifs, la stratégie de l’université dans ce sens, combien d’heures pour préparer l’étudiant à quelle compétence…). Il reste aussi la dimension partenaire, la dimension recherche… Un long travail de patience.
‘Managers’ a également interrogé les organisateurs sur le partenariat triangulaire Canada/Tunisie/Afrique. Marie-Hélène Jobin est optimiste: «Vous avez beaucoup à offrir pour devenir un hub, un enseignement de très bonne qualité, notamment vers l’Afrique de l’Ouest. Juste une étape intermédiaire pour parfaire l’approche».
Mahmoud Triki est positif: « Devenir une plateforme pour l’ensemble des pays africains est parmi nos objectifs. J’ai fondé l’association ‘Tunisie université pour l’Afrique’ pour en faire une base de nos relations. J’espère que les institutions officielles nous soutiendront. Pour l’heure, l’administration est un frein, elle n’autorise pas à créer des antennes dans ces pays. Nous avons une holding qui compose avec cette réalité et nous continuons à nous y investir, car je crois en la valeur de la position stratégique de la Tunisie, son investissement depuis l’Indépendance dans l’éducation et dans le processus économique et social. J’ai été agréablement surpris par la sympathie et le respect qu’inspire la Tunisie en Afrique de l’Ouest grâce à Bourguiba et nous allons ouvrir SMU Africa, Algeria, Libya».
Un dernier mot sur la culture anglo-saxonne. Il y a juste quelques jours, MSB a invité Dagmar Spantzel, Transformation Coach, pour un atelier au nom étonnant de “Happy For No Reason”. On y parlait d’esprit, de cœur, de corps, de but de la vie. On y défendait la thèse que le bonheur n’est pas dépendant des facteurs génétiques ou des circonstances (ou si peu) et qu’il fallait que chacun s’assure de construire son propre ‘Home of Happiness’ interne.