Pour les entreprises à travers le monde, la pandémie de Covid-19 et surtout les mesures prises pour en limiter la propagation ont représenté une menace sérieuse pour leur survie. En Tunisie, la crise sanitaire est venue compliquer une situation économique déjà très difficile, ce qui a limité la capacité du gouvernement à secourir les entreprises locales.
Pour certaines de ces firmes, en revanche, la pandémie a représenté une opportunité pour développer encore plus leurs activités. Mais pour ce faire, il a fallu faire preuve de résilience et de créativité. Cela a été particulièrement le cas pour les entreprises menées par des femmes, comme l’a noté la Banque mondiale dans un article publié sur son site. “Les femmes du monde entier sont toujours confrontées à d’importants obstacles pratiques et réglementaires pour devenir des entrepreneurs prospères”.
Une femme tunisienne a pu se distinguer durant cette période difficile et faire de son entreprise une success story locale: Fatma Ben Soltane, la fondatrice de la marque de vêtements de sport Fierce. D’après l’institution financière mondiale, l’entrepreneure a pu surmonter les difficultés d’accès aux financements bancaires en faisant appel à un financement d’un fonds de capital-risque. L’entrepreneure “s’est concentrée sur des produits durables réduisant les déchets textiles, réussissant à tripler ses revenus l’année dernière”, lit-on dans l’article.