Meta a annoncé ses performances pour le premier trimestre 2022. Les chiffres du géant technologique montrent un bénéfice par action de 2,72 dollars, meilleur de 6,2% que le consensus des analystes. Le chiffre d’affaires s’est établi à 27,91 milliards de dollars. La famille d’applications de Facebook, y compris l’application principale, Instagram et WhatsApp, a représenté 97,5% des revenus du trimestre. Les 695 millions de dollars restants proviennent de Reality Labs, la partie de l’entreprise dédiée à la création de produits pour le métavers. Le nombre des utilisateurs actifs quotidiens s’est élevé à 1,96 milliard de personnes. Les utilisateurs actifs mensuels étaient de 2,94 milliards. Le revenu moyen par utilisateur a atteint 9,54 dollars.
Ces performances ont été appréciées par le marché et le titre s’est apprécié de plus de 19% hier. En dépit de cette performance, l’action Meta affiche toujours une baisse pour l’année.
Pour le deuxième trimestre, Facebook prévoit un chiffre d’affaires compris entre 28 et 30 milliards de dollars, en ligne avec les attentes. La société a déclaré que ces prévisions tenaient compte de la poursuite des tendances du premier trimestre, notamment de la faible croissance des revenus qui a coïncidé avec la guerre en Ukraine.
Le directeur financier de Meta, Dave Wehner, a déclaré qu’en raison de la perte d’utilisateurs en Russie, où l’autorité de régulation des médias du pays a restreint ses services, la société s’attend à une baisse séquentielle du nombre d’utilisateurs mensuels en Europe au prochain trimestre. Les publicités numériques pourraient également subir l’impact de l’inflation et des récentes modifications apportées par Apple à la confidentialité des systèmes d’exploitation de l’iPhone, dont Wehner avait prédit qu’elles entraîneraient une baisse de 10 milliards de dollars des revenus en 2022.
Facebook a abaissé ses prévisions de dépenses totales pour 2022 à un montant compris entre 87 et 92 milliards de dollars, en dessous de son estimation précédente de 90 à 95 milliards de dollars. Elle s’attend à ce que la plus grande partie de cette croissance des dépenses soit tirée par son segment de la famille d’applications, suivi de Reality Labs.
Meta s’attend également à devoir faire face à un environnement réglementaire plus strict à l’avenir, l’Europe étant parvenue à un accord sur la loi sur les marchés numériques. Plein de défis pour les mois à venir.