Ali Kanzari, président de la Chambre Syndicale Nationale des Intégrateurs en Photovoltaïque (CSPV) relevant de l’UTICA, a envoyé mercredi 30 mars une lettre adressée à Neila Nouira Gongi, la ministre de l’Industrie. Dans cette lettre, Kanzari est préoccupé de la situation du secteur du photovoltaïque en Tunisie, qui rencontre de nombreux obstacles qui “paralysent le secteur photovoltaïque”. Ils “menacent la survie d’un grand nombre d’entreprises installatrices des systèmes photovoltaïques”.
Il dénonce l’absence d’éléments de réponse au sujet des problématiques suivantes : la régularisation des dépassements des contrat-programmes 2021, la proposition à la STEG/ANME/ATTIJARI de réviser les montants des crédits octroyés aux bénéficiaires PV à la hausse, une communication claire sur les modalités de la transition au nouveau régime des subventions et la digitalisation de l’interface installateurs/ANME/STEG pour minimiser les délais d’attente.
Les professionnels du secteur se heurtent à l’absence totale de visibilité sur l’avenir et les problèmes chroniques qui handicapent les installations photovoltaïques raccordées au réseau MT et la lenteur de traitement des dossiers dans les districts de la STEG.
La Tunisie s’est engagée dans plusieurs programmes à effectuer la transition vers les énergies renouvelables. La part d’électricité produite via les énergies propres est encore minime par rapport aux objectifs fixés. Il est nécessaire de soutenir le secteur du photovoltaïque afin de réaliser les objectifs et de produire de l’électricité qui ne dépende pas des énergies fossiles.