Il y a un décalage entre un monde entrepreneurial et créatif en constant changement et un écosystème financier et administratif aux nombreux intermédiaires. Telle est l’idée qui a été échangée lors du Forum Ba’der pour l’économie créative organisé par le Tunis International Center for Digital Cultural Economy (TICDCE) relevant du ministère de la Culture. Y étaient présents la ministre des Affaires culturelles, Hayet Guettat Guermazi, Samir Saïed, ministre de l’Economie et de la Planification, et Marouane El Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, ainsi que de nombreux spécialistes de l’écosystème culturel et entrepreneurial.
Alors que des phénomènes mondiaux tels que les NFT et le metaverse bouleversent les modèles financiers et technologiques classiques, la Tunisie fourmille de compétences, mais rencontre des obstacles pour suivre ces tendances toujours plus rapides. C’est pour cela qu’il y a une fuite des cerveaux, qui fait rayonner les compétences tunisiennes à l’étranger. Hayet Guettat Guermazi, Marouane El Abassi et Samir Saïed s’accordent à dire qu’il faut apporter leur soutien aux entrepreneurs, en facilitant leurs démarches pour obtenir des financements et en conjuguant tous leurs efforts pour ne pas rater le coche technologique et culturel.