Tôt ce matin, l’Ukraine s’est réveillée au son des bombardements russes, quand les premières explosions déchiraient au loin le ciel de Kiev, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale.
A 5h30 du matin, heure russe, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire en Ukraine en dépit d’une huée internationale et les sanctions massives infligées à la Russie.
Le président français Emmanuel Macron s’est exprimé vers midi en dénonçant « l’atteinte la plus grave à la paix en Europe depuis des décennies ». De son côté, le premier ministre britannique Boris Johnson a promis des « sanctions massives » tout en qualifiant Poutine de « dictateur ».
Or noir : une flambée des cours sans précédent
L’offensive russe en Ukraine suscite des inquiétudes quant à l’éventualité d’une guerre en Europe et ses conséquences en matière d’approvisionnement énergétique mondial.
Depuis l’invasion russe, le Brent de la mer du Nord a un gros coup de chaud et s’est envolé à des plus hauts, ressorti à la mi-journée à 104,9$ le baril pour battre son plus haut niveau depuis 7 ans (soit en hausse de 8.1% depuis la séance d’hier). Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, le cap des 99$ a été franchi (soit un pic de 7%).
Or : le cap des 1970$ a été franchi
Le prix de l’once de métal jaune, considéré comme une valeur refuge, explosait et se négociait en progression de 9,6% sur un an à 1.941,52 dollars, un plus haut depuis début 2021. Pendant la journée, l’once avait dépassé les 1970$, soit un rebond de 3,5% en moins de 24h.
L’aluminium, essentiel pour les secteurs de l’automobile et du bâtiment, a atteint également un niveau historique, ressorti à 3382.5$ la tonne en réponse à la panique qui règne sur les marchés après l’attaque russe contre l’Ukraine.