Seulement 17.1% des entreprises sondées déclarent avoir eu recours aux crédits de gestion en 2020 ; une nette baisse par rapport aux 20% enregistrés un an auparavant. Pour 78% de celles-ci, il s’agit d’un choix volontaire.
Les raisons derrière ce phénomène ne sont pas parfaitement claires, mais on peut dire que la probabilité qu’il s’agit d’un effet du ralentissement de l’activité est plus importante que d’un signe d’un bon flux de trésorerie.
Toujours selon Miqyes, on apprend que 71,8% des entreprises recourant au crédit de gestion n’ont pas bénéficié d’une augmentation de leur autorisation de découvert bancaire.
Pourtant, seulement 39,2% des dirigeants considèrent que la structure financière de leur entreprise est saine. De l’autre côté, 55.6% des répondants indiquent que leur entreprise est sous-capitalisée ― dont plus de la moitié, soit 29.7% des entreprises sondées, estiment que leurs firmes sont fortement sous-capitalisées et nécessitent une restructuration financière.
Là aussi, on remarque une forte disparité entre les entreprises majoritairement étrangères et leurs homologues tunisiennes. Selon Miqyes, seulement 37.3% des entreprises majoritairement tunisiennes indiquent avoir une structure financière saine. Ce taux est de 62.3% pour celles majoritairement étrangères.
Miqyes est publié chaque année par la Conect, en partenariat avec HLB GSAudit&Advisory, One To One et le Programme des Nations unies pour le développement.