Deux événements contradictoires ont eu lieu lundi et mardi dans la ville de Calgary (Canada).
D’un côté, le décollage de Lynx Airlines lors d’un événement à l’aéroport international de Calgary, ville de son siège social. Il s’agit d’une compagnie aérienne low-cost qui démarrera son activité l’an prochain. Anciennement Enerjet — une compagnie de vols nolisés qui avait annoncé en 2018 son intention de se transformer en un transporteur commercial à bas prix —, Lynx compte dans ses rangs des acteurs expérimentés de l’industrie aéronautique.
D’un autre côté, Calgary a déclaré l’urgence climatique. Le conseil municipal récemment élu de Calgary, en Alberta, a voté en majorité pour la déclaration de l’état d’urgence climatique, lundi soir, malgré la réticence de certains des conseillers. La proposition comprenait une mise à jour du plan environnemental de la ville pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Comment est-ce que le transport aérien, qui génère beaucoup de pollution atmosphérique, peut-il concorder avec un plan environnemental pour atteindre le zéro carbone ? Ces deux événements qui se sont déroulés à un jour d’intervalle vont pourtant devoir cohabiter dans les années à venir.
La déclaration de l’état d’urgence environnemental faisait partie des promesses électorales de la mairesse Jyoti Gondek. Elle a été adoptée à 13 contre 2 après deux heures de débat, a rapporté le «Calgary Herald». Espérons que ces projets vont se concrétiser sur le terrain, et ne vont pas rester des promesses électorales uniquement à but politique.