Les portes du marché libyen s’ouvrent de plus en plus pour les Tunisiens. C’est le cas aujourd’hui, puisque Southcomp Distribution Tunisie, distributeur de Microsoft en Tunisie, a organisé le Libya Partner Summit.
Pour Anis Abdesslam, directeur général Tunisie et Libye de Mindware, cet événement est une première qui permet à la Tunisie d’aller à la rencontre du marché libyen. Il exprime son ouverture vers ses partenaires libyens en Tunisie, pour que la Tunisie devienne un hub du marché de l’IT vers la Libye et pourquoi pas vers tout le continent africain. Grâce aux partenaires et aux constructeurs présents jeudi, cela a permis d’expliquer les nouvelles technologies. Le groupe Mindware, grâce à son activité, se rapproche plus de Midis et du marché libyen.
Pour Toni Azzi, directeur général Mindware Group pour la région MENA, le groupe est là à son deuxième événement de la semaine, après un événement la veille sur le marché tunisien. Cela fait plusieurs années que le groupe Midis est sur l’Afrique, dont plus de 15 ans en Tunisie, où il y a déjà 4 filiales en Afrique et le groupe couvre plus de 40 pays africains. Malgré le confinement et les difficultés, le groupe a fait une croissance de plus de 20% chaque année. Midis cherche à injecter du capital dans ce marché tunisien avancé technologiquement par rapport aux autres pays du continent.
Par rapport à la Libye, le groupe cherche à développer des relations à long terme pour les cartes et le marché électronique libyen. C’est un marché à grand potentiel qu’ils espèrent développer à l’avenir.
Lorsqu’on lui demande sa stratégie d’avenir pour son entreprise, Toni Azzi explique que les nouvelles technologies nécessitent les infrastructures et la formation nécessaires pour les adopter et les utiliser. Il y a beaucoup de lois et de régulations qui devraient changer afin de déployer les nouvelles solutions technologiques. Dans les pays avancés, beaucoup de lois et de réglementations aident les entreprises à déployer de nouvelles technologies, comme mettre les données sur le cloud. Cela met les entreprises dans la bonne direction pour se développer. Personne ne peut vivre sans être connecté, peu importe la profession. C’est pour cela qu’il faut mettre en place les réglementations nécessaires. Il faudrait donc un cadre juridique unifié dans lequel les entreprises peuvent mettre les données sur le cloud.
Toni Azzi aborde la question de la cybersécurité, en disant qu’elle intéresse tout le monde aujourd’hui. Malgré l’avancement de la technologie, personne ne peut négliger cette question car c’est le point faible de toutes les entreprises.
Pour Anis Abdesslam, il y a un grand potentiel pour le marché libyen. La Tunisie est quasi absente sur le marché libyen en matière d’IT. “Nous essayerons d’être là pour les soutenir financièrement, les mettre à la page et les former. Grâce à nos ressources, nous pouvons construire un nouveau modèle pour le développement des IT en Libye. La Libye sera gérée à partir de la Tunisie, il n’y a pas de projet d’ouverture de filiale.”