Le géant de la technologie Google a décidé d’investir jusqu’à 50 millions de dollars dans des startups africaines en phase de démarrage et de croissance via son Fonds d’investissement pour l’Afrique. Cette initiative intervient dans un cadre plus large qui vise à engager une enveloppe globale d’un (1) milliard de dollars pour soutenir la transformation numérique du continent.
Cela comprend l’amélioration de la connectivité via le câble sous-marin Equiano de Google, des prêts à faible taux d’intérêt pour les petites entreprises, des investissements en fonds propres dans des startups africaines et des formations professionnelles.
Jusqu’à présent, Google avait honoré ses obligations prises via son programme Google for Startups Accelerator Africa et le Black Founders Fund récemment lancé.
En trois ans, le programme d’accélération a soutenu plus de 80 startups en phase de démarrage, offrant un mentorat et des ressources sans équité. Ces 80 startups ont levé plus de 100 millions de dollars en capital-risque. De sa part, le Black Founders Fund attribue des récompenses en espèces non dilutives à des startups dirigées par des noirs dans trois régions.
Jusqu’à présent, 50 startups ont été sélectionnées pour participer au programme Afrique à partir du 13 octobre 2021. Chacune recevra jusqu’à 100 000 dollars en capital en fonds propres ainsi que des crédits de Google Cloud, des subventions publicitaires de Google.org et un soutien supplémentaire.
Sur les 50 startups, Google affirme que 40% sont dirigées par des femmes, représentant neuf pays et 12 secteurs.
Pour les responsables, il y a un écart important en termes d’accès au financement. Il y a le Big Four du continent composé du Nigeria, Kenya, Afrique du Sud et Égypte d’une part, et les autres pays où les startups ont moins de chance d’accéder aux ressources dans la phase de démarrage.
Ainsi, la liste des pays concernés par le programme de Google comprend l’Algérie, le Botswana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda, le Zimbabwe et la Tunisie.
Les startups qui obtiendront des investissements du fonds Africa Investment auront accès à ses employés, à son réseau et à ses technologies. Une nouvelle opportunité pour les entités tunisiennes.