Pour sa huitième édition, l’accélérateur Start Act Business Acelerator offre un accompagnement solide aux start-ups naissantes grâce à son association avec Wiki Start Up, UGFS et Carthage Business Angels.
Cet accompagnement consiste en une formation de six mois comprenant des formations communes et des formations personnalisées. Il y a également un soutien financier de Carthage Business Angels. Le financement est à hauteur de 150 000 TND si la start up passe toutes les étapes de la sélection.
Le webinaire a réuni Chiraz Arfaoui, Directeur Général Adjoint de Wiki Startup et experte en accompagnement des entrepreneurs, Maher Kallel, président de Carthage Business Angels et conseiller stratégique, Nazeh Ben Ammar, vice président de Carthage Business Angels et Serial entrepreneur, Noomen Fehri, CEO de Our Digital Future et expert technologique et Brahim Turki consultant et spécialiste en accompagnement des startups, sous la modération d’Amine Elghribi, producteur animateur de l’émission Na7kiw Business le Quiz sur Express Fm et consultant en communication.
Il y avait également la présence de trois start uppers, Olfa Kilani, CEO de Kyto Prod, Mehdi Bouzouita, CEO de Viventis et Amjed Teraa, CEO de Gauss.
Les conditions de participation
Wiki Start up a accompagné 31 startups et créé plus de 80 emplois. Après un appel à candidatures, il y a une sélection en plusieurs étapes pour arriver à six startups. La différence de ce programme réside dans l’accompagnement des start uppers par des experts après la réception du financement, pour les aider à faire face aux situations qu’ils rencontrent.
Le programme est créé pour les entreprises dont le projet est déjà construit, avec un prototype qui est déjà prêt, et non une ébauche de projet. Plus le projet est abouti, plus le programme d’accélération sera efficace pour permettre une levée de fonds importante.
L’incubation comprend des formations communes et une expertise personnalisée, la médiatisation, la participation à des évènements et la certification avec le label Start’act sur Euroquity.
Noomen El Fehri : “Le business est un transfert de confiance et un partage de risques”
Le débat a porté sur le profil du start upper idéal, sur les parcours de chacun et sur les recommandations aux start uppers actuels et futurs. Les participants ont discuté des qualités et des défauts du start upper idéal, notamment la résilience, la curiosité et la capacité à agir.
Les start uppers peuvent avoir plusieurs parcours universitaires et professionnels. Ils ont en commun la volonté d’apprendre chaque jour, de faire face à toutes les situations et le fait de persévérer dans leur projet si leur projet est solide, et de savoir passer à un autre projet si leur projet ne l’est pas.
Le risque est partagé par les investisseurs et les start uppers. Ces derniers prennent le risque d’abandonner parfois une situation confortable pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Pour les investisseurs, ils prennent le risque d’accompagner et de financer des projets qui finissent quelquefois par échouer. L’important est la volonté de construire un projet innovant, qui dépasse les frontières tunisiennes et qui peut s’exporter à l’international.