Le conseil d’administration de Millennium Challenge Corporation (MCC) s’est réuni le 30 juin et a voté à l’unanimité pour approuver un accord de 498,7 millions de dollars avec le gouvernement tunisien pour renforcer les secteurs des transports, du commerce et de la gestion de l’eau en Tunisie.
C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui la MCC dans un communiqué publié sur son site internet. Cet accord s’inscrit dans le cadre du MCC-Tunisia Compact, un programme de subventions qui s’étale sur cinq ans.
Mais quels sont les projets qui vont être financés par ce programme ? Pour avoir la réponse à cette question il faut revenir sur l’intervention de Moez Chakchouk, ministre des transports à l’ARP. Lors de son audition, le 24 mai dernier, le ministre a présenté quelques projets qui seront financés par les subventions de la MCC.
D’après Chakchouk, l’enveloppe dédiée au port de Radès est de 324 millions de dollars. À travers ces financements, le port de Radès fera l’objet de plusieurs améliorations aussi bien sur le plan matériel que de gestion.
D’abord, une partie de ces fonds doit servir à la construction de deux nouveaux quais ― les quais 8 et 9 ― ce qui permettra de fluidifier considérablement le mouvement des navires dans le port. Qui plus est, ces quais devraient avoir une profondeur de 11 mètres (contre 9 m pour les autres quais), ce qui permettrait d’accueillir des bateaux de taille nettement plus importantes.
D’après le ministre, ce don a déjà fait l’objet de deux conseils ministériels et les travaux devraient démarrer dès janvier 2022.
Ces fonds vont également permettre de lancer une large opération de restructuration dont le but est de rendre plus efficient le fonctionnement du port et assurer une meilleure efficacité opérationnelle à tous les niveaux.
De même ce financement va permettre de doter le port d’une large zone logistique sur une superficie de 20 ha ce qui devrait, d’après le ministre, rendre plus simple la gestion du port.
Chakchouk a également précisé que les financements de la MCC vont également servir à entamer une opération de restructuration au sein de la STAM ainsi qu’à programmer des opérations de montée en compétences en faveur des salariés de l’entreprise.