Entre le COVID qui nous enferme et l’économie qui bat de l’aile, on finit par être las et avoir des envies de dépression vu l’impuissance que l’on ressent devant cette accumulation d’événements aussi désastreux les uns que les autres. Et on se demande pourquoi nous subissons tout ça et surtout ce lamentabilisme politico-économique dans un pays qui a passé plusieurs décennies à former des milliers de cadres de très haut niveau dont on rencontre des dizaines et des dizaines dans plusieurs pays de la planète.
Certains en veulent au 14 janvier, d’autres aux urnes funéraires qui nous ont sorti et fait élire des gens marqués par la haine de ce territoire dont ils dévalisent les biens à tout va et cassent les structures existantes et chaque fois que je prends ma plume pour me répéter, je me pose la question : mais pourquoi cette politique de la terre brûlée pratiquée par les enfants de ce pays même s’ils appartiennent à une secte d’essence religieuse ; comme si nous ; on était des hérétiques !
Et pendant que la note en milliards de dollars s’alourdissait, que les chroniqueurs s’étripaient à coup de décibels sur les différentes chaînes, que le Covid faisait des ravages, que le pays n’était ni dirigé ni gouverné et ressemblait de plus en plus à ces felouques de harakas en perdition, la question lancinante continuait à me hanter avec persistance : mais pourquoi nous subissons tout ça, mais pourquoi ce petit pays depuis des millénaires subit la hargne vénéneuse de ces gens venus du nord et qui en moins de dix ans ont fait fortune et ont pratiquement dogmatisé la corruption et normalisé la corruptibilité puisque chez ces gens, l’unité de compte est le milliard… de millimes !
Et de fil en aiguille, et en analysant les commentaires et les analyses des uns et des autres et surtout en regardant de près une carte, j’ai pu à l’image d’Archimède crier Eureka, et je crois avoir compris ce qui poussait ces gens à transformer notre pays en une morne plaine à l’image d’un Waterloo politique où les Napoléons apprentis sorciers de la politique sont en train de se perdre.
Alors regardez avec moi la carte, la Tunisie est coincée entre deux pays riches en matières premières, l’un sort d’une longue guerre civile et doit être reconstruit et l’autre se referme sur lui-même après avoir mené une guerre de dix ans voire plus contre un intégrisme épuisant, et aussi constitue la tête de pont d’une Afrique complètement déboussolée.
Et de surcroît, la Tunisie a plus de 1200 Km de cotes, de nombreux ports et criques, quatre baies naturelles et surtout est à moins de 100 Km à vol d’oiseau d’une Europe riche et enviée et surtout essentiellement catholique depuis le Brexit et évidemment, le niet à la Turquie, une Europe qui est allée associer des micro pays sous coupe germanique et pas très développés et qui se replie sur elle-même attaquée de toutes parts par une Chine narquoise voire covideuse, une Amérique impérialiste et surtout une Afrique qui a tout raté même ses échecs.
Alors une internationale de l’islamisme tentaculaire et riche a décidé d’utiliser notre pays afin de proposer à ses ouailles le paradis et ses muses faute d’une vie décente sur terre a trouvé pour les adeptes les plus impatients une autre solution plus pratique : les envoyer en terre du Christ, profiter d’un cadre de vie meilleur et quand l’occasion se présente les utiliser comme kamikaze pour en massacrer quelques uns pour se garantir une meilleure place au paradis céleste !
Ces pauvres hères, sorte de matière première de la harka dont la devise est « Leave to live », vient d’Afrique et peut être du Moyen-Orient, une Afrique pauvre à souhait et un Middle East complètement déstabilisé. Leur chemin et la route sont garantis à travers un Sahara et enfin, la première étape les ports et les felouques de la mort au départ de la Tunisie : combien sont arrivés en Tunisie, combien sont partis, combien sont arrivés ? Personne n’en sait rien ; mais une estimation sommaire montre l’ampleur des enjeux, et un calcul préliminaire montre que si environ 500 tentent la harka tous les jours et parmi eux au moins 50% de subsahariens et que chaque candidat dépense en moyenne 2000 $, cela fait un million de dollars et par an, ce chiffre qui augmente tous les ans peut atteindre les 500 millions, chiffre d’affaires d’une multinationale respectable… avec des marges non négligeables et un calcul macabre montre que sur le nombre total de « harakés », 70% arrivent en Europe et parmi eux la moitié reste en Italie et l’autre moitié arrive à se disperser en Europe, cela fait du monde et parmi eux certains décidés à se transformer en bombe humaine au nom d’un paradis promis par ses commanditaires : alors la pauvre Europe ne sait plus où donner de la tête entre le Covid et les kamikazes.
Par conséquent, l’objectif est de faire de telle sorte que plus le système politico-économique tunisien s’effondre car il aura au moins deux conséquences directes :
- D’abord, augmenter le nombre de candidats à l’émigration clandestine et par conséquent, le nombre de kamikazes potentiels
- Ensuite et surtout, empêcher les trois pays voisins de se rapprocher et de devenir complémentaires et par conséquent, devenir une puissance économique régionale, africaine et méditerranéenne.
De ce fait, la pauvre vieille Europe qui n’a pas perdu ses vieux réflexes colonialistes se trouve dans une situation antinomique : protéger la Tunisie contre le harakisme peut entraîner le rapprochement des trois pays voisins !
Pendant ce temps-là, nos amis qui cherchent à démolir ce pays savent très bien ce qui se passe, connaissent les enjeux et maîtrisent aussi bien le géographisme que la géopolitique et sont entrain de se jouer de tout le monde et particulièrement de nos compatriotes. Ces derniers depuis le 14 janvier vivent dans une cacophonie politique désespérante et parmi eux les syndicats qui voient des lignes rouges partout et les partis nombrilistes qui ne sont concernés que par leur ego, Carthage, le Bardo et à la rigueur la Kasbah.
Alors si ce constat peut éventuellement s’avérer exact que faire, que proposer et sur qui compter pour sauver ce pays de la décadence, lui qui s’est toujours relevé de ses agressions depuis Hannibal ?
À ce stade, je n’ai que des questions et aucune réponse, car rien n’est évident aujourd’hui et tout le monde est devenu juge, expert et avocat sans oublier les chroniqueurs à la voix de stentor, il faut peut être attendre un miracle et encore faut-il y croire aux miracles…