Le nombre de levées de fonds a chuté en 2020 à son niveau le plus bas depuis 2017, d’après un rapport publié récemment par Yanvestee. L’an dernier n’a vu la clôture que de deux tours de table par les fintechs, contre 8 en 2018 et en 2019.
Les business angels sont très actifs dans le domaine de la fintech puisqu’ils ont réalisé plus de levées de fonds que tous les autres fonds d’investissements de la place. D’après les chiffres de Yanvestee, les investisseurs providentiels ont contribué à 9 levées de fonds.
Pour les fonds d’investissement, UGFS s’est hissé au sommet de la pyramide avec 6 opérations contre seulement 3 pour Flat6labs et 2 opérations pour chacun des fonds Cotif Sicar et Africinvest. Orange Fab et Capsa Capital partagent la dernière place du classement avec 1 seule opération chacun.
Malheureusement, les fonds levés par les fintechs tunisiennes restent très limités. Au fait, 50% des tickets remportés par les startups de fintech sont inférieurs à … 1 million de dinars ! Les tickets dont la valeur est comprise entre 1 et 5 millions de dinars ne représentent que 37.5% du nombre total des tickets.
Encore plus décevant, l’enquête de Yanvestee a révélé que 58% des fintechs tunisiennes ont une valorisation allant de 1 à 5 millions de dinars. 12.5% des startups financières ont une valorisation supérieure à 10 millions de dinars.
Sur les 70 startups recensées, 69.5% d’entre elles ont entre 1 et 5 ans d’existence, alors que 26.1% d’entre elles ont entre 6 et 9 ans. Seules 4.4% des startups ont 10 ans et plus.