La crise sanitaire et les mesures qui en ont suivi ont eu un impact négatif sur les startups ― 9% d’entre elles ont cessé leur activité et 32% ont connu un arrêt partiel, d’après une étude publiée par Branper.
Cela dit, l’étude révèle que certaines startups ont pu, en revanche, tirer pleinement profit de l’opportunité qu’est la crise sanitaire. Ainsi, on trouve que 11% des startups ont pu accélérer leur activité durant ces derniers mois, alors que 21% indiquent avoir amélioré leur activité durant la crise.
L’agilité, caractéristique clé des startups, s’est visiblement manifestée durant la crise puisque 27% des entreprises sondées ont affirmé avoir entamé un pivot durant cette période.
Autre signe positif: le nombre de startups qui ont recruté de nouveaux salariés durant la crise dépasse celui qui ont procédé à des licenciements. Au fait, 23% des startups sondées ont indiqué avoir recruté au moins 5 nouveaux employés, contre 16% ayant indiqué avoir licencié plus de 5 employés durant la même période.
Quelles sont les priorités des startups face à la crise ? D’après Branper, les startups cherchent, en premier lieu, à trouver des clients et à générer des ventes. La priorité numéro 2 des startups, tel que rapporté par Branper, n’est autre que d’avoir des subventions ! L’accès au financement, le report des charges fiscales et l’accompagnement font le reste du top 5 des priorités des startups.
Il paraît que l’internationalisation, l’accès à de nouveaux marchés et le développement de nouveaux services pour répondre aux problématiques des clients pendant la crise n’est pas une priorité pour nos startups tunisiennes !
Pis encore, une bonne partie des startups sondées font face à un important risque de disparition si la crise se prolonge. En effet, 21% des entreprises sondées indiquent ne pouvoir survivre qu’un mois de plus, si la crise persiste. Environ une startup sur deux (57%) est menacée de disparition dans les 3 prochains mois !
Cela dit, 63% des startups sondées dans le cadre de l’étude Branper indiquent qu’elles sont prêtes à s’adapter et à “trouver des solutions” si la crise se poursuit.