La STIP vient de réaliser sa meilleure année en termes de chiffre d’affaires depuis 2015. Les ventes ont atteint 72,064 MTND, une hausse de 16,4% par rapport à l’exercice 2019. Le dernier trimestre a significativement contribué à cette progression puisque la société a enregistré plus de 71% de la progression globale du chiffre d’affaires durant le dernier quart de l’année. Le marché local a absorbé l’essentiel des ventes (62,892 MTND), soit 87,2%. La baisse des exportations de 13% (9,172 MTND) s’explique par la période du confinement au cours de l’année et l’arrêt de l’activité. Le rythme de la production a bien repris avec 2 665 tonnes au T4 2020 (+146% en rythme annuel) et 7 077 pour l’ensemble de l’année 2020 (+56% en rythme annuel).
Mais ce qui attire l’attention c’est cette baisse inédite de l’endettement qui est passée de 207,651 MTND fin 2019 à 73,283 MTND une année plus tard. Comment la société est parvenue à une telle performance ? Cela reste une grande question et nous n’avons pas d’idée sur la démarche suivie par le management pour parvenir à une telle performance. Nous écartons la piste de l’abandon de dettes par les banques, ainsi qu’une augmentation de capital car la dernière Assemblée Générale Extraordinaire remonte au 25 décembre dernier et dont l’objet était plutôt la continuité de l’exploitation. Pour rappel, les trois banques publiques ont, à elles seules, un encours de 158,912 MTND avec la STIP fin 2019.
Affaire à suivre.