Le vaccin contre la Covid-19 de Pfizer Inc. et BioNTech SE pourrait protéger contre les nouvelles variantes à diffusion rapide du coronavirus qui sont apparues au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, selon une étude.
L’étude, menée par des chercheurs de la branche médicale de l’Université du Texas et soutenue par les entreprises en question, s’est concentrée sur la mutation N501Y. Les chercheurs ont constaté que les anticorps dans le sang des personnes qui avaient été vaccinées ont pu neutraliser une version créée en laboratoire du virus mutant.
Bien qu’il s’agisse de données préliminaires, les résultats sont un signe prometteur que le vaccin aura probablement un effet contre les nouvelles variantes. C’est une préoccupation majeure pour les autorités sanitaires qui luttent pour atténuer les nouvelles infections alors qu’elles cherchent à vacciner des centaines de milliers de personnes à risque. Les souches du Royaume-Uni et d’Afrique du Sud semblent être plus infectieuses que les mutations précédentes.
Les dirigeants de BioNTech ainsi que de Moderna Inc. le développeur de la dose concurrente de mRNA, ont déclaré ultérieurement qu’ils croient que leurs vaccins protégeront contre les nouvelles souches. L’étude de l’Université du Texas est l’une des premières à étayer ces allégations.
Rappelons que la nouvelle variante du Royaume-Uni, qui a été identifiée aux États-Unis ainsi que dans des pays allant de la Corée du Sud au Canada, serait de 57% à 70% plus transmissible que d’autres souches du virus.
Plusieurs pays dans le monde ont commencé à déployer des vaccins alors que la Covid-19 continue à se propager à des niveaux quotidiens records, probablement accélérés par les nouvelles souches.