Nous avons contacté Walid Sultan Midani, CEO de Digital Mania, première entreprise de développement de jeux vidéo en Tunisie. Ce professionnel et passionné de gaming s’est confié à nous en faisant part de ses inspirations et motivations pour créer du contenu numérique créatif.
Le Manager : Quelle est ta source d’inspiration ?
Walid Sultan Midani : Ça peut être n’importe quoi : une œuvre, une citation, une publicité. Je dirai que c’est plutôt une création avec tout l’effort de réalisation. Par exemple, je trouve que les concepteurs du modèle économique Free-to-play dans les jeux vidéo ont conçu un concept extraordinaire. C’est ce genre de choses qui m’inspire généralement et non pas des personnages particuliers.
Si tu devais explorer un autre métier ?
W.S.M : Il s’agit de deux métiers en fait. Le premier serait le cinéma. Ça m’intéresse énormément, car j’ai une forte attirance pour l’image, la réalisation et la production. Le second serait l’agriculture, un secteur où l’on ne peut pas imposer de rythme particulier et où la nature a toujours le dernier mot.
La première chose que tu fais lorsque tu te réveilles ?
W.S.M : Étant donné qu’on travaille en H24, quand je me réveille à 5h30 chaque matin, je jette un coup d’œil sur mes e-mails. Souvent, je prends le temps de décortiquer les newsletters.
Quel est le moment de la journée que tu préfères ?
W.S.M : De 5h à 8h ! C’est le seul moment où personne ne te dérange. Durant ce laps de temps, je peux faire ce que je veux : courir un jour sur deux, lire des livres, jouer aux jeux vidéo, regarder la télé. Après 8h du matin, je ne m’appartiens plus !
Quel smartphone utilises-tu actuellement ? Pourquoi avoir choisi cette marque en particulier ?
W.S.M : J’utilise actuellement l’iPhone 11. J’ai choisi cette marque tout simplement parce qu’elle était en promo (rires). Je ne m’attache à aucune marque particulière : dès que j’ai vu cet iPhone en promo, en étant fonctionnel et qui répond à mes critères, je l’ai pris sans réfléchir.
Un livre qui t’as marqué ? Pourquoi ?
W.S.M : Ce n’est pas un livre mais une bande dessinée qui s’appelle «Aurion». Celle-ci a été créée par un studio de jeux vidéo et de transmédia situé au Cameroun. Cette B.D met en avant des super-héros dans une mouvance africaine. D’ailleurs, cela me rappelle le LAB 619, le comité expérimental de BD tunisienne.
Quel est ton film préféré ? Pourquoi ?
W.S.M : Il y a des films qui me plaisent beaucoup mais je n’en préfère pas un en particulier. Je regarde beaucoup des films de science-fiction. En revanche, ce qui m’intéresse beaucoup, c’est le process de création de chaque film, plus que le film lui-même. C’est-à-dire, comment le réalisateur a été amené à raconter cette histoire etc. C’est le grand débat que je crée à chaque fois que je suis devant une œuvre. Vu qu’avec mes équipes on est constamment exposés à cette dynamique de création, qui nécessite le fait de décortiquer ce qui se passe dans l’esprit des gens pour trouver des idées.
Es-tu sportif ? Sinon, parle-nous de tes loisirs préférés.
W.S.M : J’essaie de l’être le plus possible. Depuis 4 ans et demi, je circule en vélo. Je cours et je participe parfois à des semi-marathons. C’est vrai que ce n’est pas toujours facile, entre les heures de travail et les déplacements incessants. Durant la période de confinement, j’ai pu éliminer 11 kg car j’ai pu pratiquer le sport d’une manière régulière !
Quel est ton péché mignon ?
W.S.M : Je carbure au sucre et plus précisément au chocolat. Il me faut donc ma dose régulière de chocolat pour pouvoir affronter la journée.
Quel est ton plat préféré ?
W.S.M : Je privilégie les plats d’enfants : un bon steak frites. C’est l’extase pour moi mais quand il est préparé par ma femme bien entendu (rires).
Enfin, quel conseil donnerais-tu aux entrepreneurs pour améliorer leur concentration ?
W.S.M : Personnellement, pour pouvoir me concentrer sur quelque chose, je dois faire quelque chose d’autre. Lorsque je suis dans une réunion, je suis constamment en train de gribouiller ou de lire quelque chose pour pouvoir me concentrer.
Je vais te faire une confidence : les réunions dans lesquelles je m’ennuie sont celles où je suis le plus créatif. Car je me mets parfois à écrire et à créer des concepts que je ne peux faire en temps normal. C’est comme ça que mon cerveau fonctionne.