Le Club Finance de l’Atuge organisera le mardi 11 août 2019 à 18h30, à l’hôtel Concorde, les Berges du Lac, sa conférence annuelle avec pour thème « Les défis de l’industrie financière face aux nouvelles chaînes de valeur mondiales ».
Les défis face aux changements attendus dans la réorganisation des chaînes de valeur mondiales
Lors de cette rencontre, plusieurs intervenants de haut vol débattront autour du sujet spécifique à l’industrie financière. Ces derniers essaieront notamment de répondre à plusieurs questions comme les compétences humaines et financières nécessaires à ce positionnement, quelles sont les réformes financières indispensables à la réussite de cette orientation ?…
L’objectif de cette conférence débat sera de rassembler des contributions qui peuvent éclairer les acteurs de l’industrie financière et les décideurs économiques sur les défis face aux changements attendus dans la réorganisation des chaînes de valeur mondiales (CVM) et à leurs conséquences.
Pour ne revenir qu’aux plus récentes et depuis la crise financière mondiale de 2008, la croissance du commerce basé sur les chaînes de valeur mondiales, tout comme celle du commerce international classique se sont ralenties. Cette tendance est expliquée principalement par la robotisation de certaines tâches dans les pays d’origine, par l’augmentation des salaires dans les pays émergents qui ont jadis profité de la délocalisation et par des relocalisations.
L’importance de la réorganisation des CVM face à la Covid-19
La récente crise du Covid-19 a mis en exergue l’importance de la réorganisation des CVM en tant que stratégie très probable à adopter par les pays développés et par les multinationales. En effet, les questions relatives à la proximité géographique et à la diversification des sources d’approvisionnement conduiront à une réorganisation des flux commerciaux liés aux CVM dans le sens d’une régionalisation des échanges et à des changements au niveau de la division internationale du travail.
En outre, une réorganisation des CVM influencera nécessairement la répartition internationale et sectorielle des flux de capitaux et principalement des IDE. Pour pouvoir en profiter, les pays doivent veiller à la satisfaction de conditions préalables liées à des facteurs tels que la stabilité, un climat des affaires attractif, une logistique favorable au commerce international et une législation rassurante pour les investisseurs étrangers.
Les questions posées tourneront autour des opportunités à saisir, et des préalables à réunir pour pouvoir les exploiter. Elles toucheront aussi aux risques à identifier et à gérer pour les secteurs, les investisseurs, les travailleurs et les États.