Lors de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’UIB, Kamel Néji s’est longuement arrêté sur la question de la Gouvernance de la banque, en particulier la question des critères de choix du Directeur Général de la banque.
Le Président du Conseil d’Administration de la Banque a bien précisé que la fonction de Directeur Général à l’UIB est essentiellement régie par le statut de la banque et le code de gouvernance du Conseil d’administration. Elle est également fixée par les dispositions réglementaires en vigueur, notamment la Loi 2016-48 du 11 juillet 2016 relative aux banques et établissements financiers et la Circulaire de la BCT du 20 mai 2011 sur le renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit.
Dans le processus de nomination, le Conseil d’Administration doit s’assurer que le candidat à ce poste respecte certaines conditions, comme l’intégrité, la réputation, les qualifications scientifiques, l’expérience et l’absence des interdictions réglementaires. Il doit être également capable de garder l’attractivité de la banque auprès des clients et des prospects.
Bien que l’actuel Directeur Général, Mondher Ghazali, respecte toutes ces conditions, le Conseil d’Administration ne peut être partie prenante ni interférer dans un contrat d’expatriation liant Société Générale en sa qualité d’employeur et Mondher Ghazali, en sa qualité d’employé de la banque française. Ainsi, le Conseil n’est pas habilité à prolonger le mandant de l’actuel Directeur Général. Kamel Néji a tenu à le remercier pour la qualité de son travail accompli et des performances réalisées, souvent au détriment de sa vie personnelle.