42 mille. C’est le nombre de personnes qui ont succombé, à l’heure de la rédaction de ces lignes, au Coronavirus. Des centaines de milliers ont été aussi infectées par le virus. Mais l’impact de ce dernier dépasse, de loin, les aspects sanitaires pour toucher, de plein fouet, l’économie. De fait, Goldman Sachs estime que le PIB mondial connaîtra une baisse de 1% en 2020 à cause de cette pandémie.
Face à cette situation, plusieurs gouvernements dans le monde ont déployé des stratégies pour assurer la survie de leurs populations … et de leur économie. Mais tous les pays n’ont pas les même moyens. C’est pour cela que les Nations unies, en collaboration avec plusieurs organisations et ONG internationales, ont déployé un Plan de réponse humanitaire global, ou HRP.
Ce plan vise, d’après un document publié ce matin, à analyser et à répondre aux conséquences directes de la pandémie sur la santé publique et aux conséquences humanitaires immédiates indirectes, notamment sur les populations des pays déjà confrontés à d’autres crises. Le but étant d’apporter une réponse multisectorielle multipartenaires à la pandémie. Le document précise, en revanche, que le HRP “n’est pas destiné à répondre aux problèmes secondaires ou tertiaires relatifs aux effets macroéconomiques ou aux besoins à plus long terme des différents secteurs”.
En tout, les besoins financiers de ce plan ont été estimés à 2.01 milliards de dollars. “Ce montant correspond à une estimation initiale du financement nécessaire pour répondre aux besoins supplémentaires dus à la pandémie du COVID-19 dans toutes les régions, en s’appuyant sur les opérations humanitaires en cours pour les situations d’urgence antérieures au COVID-19, mais sans leur porter préjudice”, lit-on dans le document.
Le HRP global est articulé autour de trois priorités stratégiques. D’abord, contenir la propagation de la pandémie du COVID-19 et réduire la morbidité et la mortalité. Ensuite, réduire la détérioration des avoirs et des droits humains, de la cohésion sociale et des moyens de subsistance. Puis, protéger, assister et plaider en faveur des réfugiés, des personnes déplacées et des communautés d’accueil particulièrement vulnérables à la pandémie.