Six startups tunisiennes ont signé, ce vendredi 21 février 2020, des conventions en vue d’intégrer le programme Smart Tunisia. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance décontractée, au siège du ministère des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique, en présence du ministre sortant des Technologies, Anouar Maârouf, et du patron de Vermeg, Badereddine Ouali.
Smart Tunisia, a rappelé ce dernier, a permis de créer 20 000 emplois durant les trois dernières années. Outre Smart Tunisia, le Startup Act a lui aussi apporté une valeur ajoutée réelle. “Il [Startup Act] a permis aux startups tunisiennes de faire un saut qualitatif puisqu’il a permis d’identifier les jeunes porteurs de projets. Au total, plus de 200 entreprises sont labellisées Startup Act, contre 10 au départ. Le Label leur offre un passeport administratif leur permettant d’obtenir l’ensemble des autorisations avec un seul cachet”, a déclaré le patron de Vermeg.
Pour sa part, Anouar Maârouf, ministre sortant des Technologies, a salué la dynamique créée par Smart Tunisia. C’est une preuve que la Tunisie est capable de créer. “L’environnement des startups est dynamique, même s’il a besoin d’être accompagné. Il faut ouvrir les portes aux jeunes”, a-t-il souligné.
Réagissant à sa récente désignation en tant que ministre chargé du Transport et de la Logistique, Anouar Maârouf a rappelé que ce sera l’occasion pour lui d’apporter une valeur, affirmant que les compétences tunisiennes qui vont l’accompagner vont l’inspirer. “Nous devons créer nos propres champions nationaux [dans tous les domaines]”, a-t-il conclu.